A l'occasion de
la sortie du film Le Hobbit, La Bataille des cinq armées le 10 décembre dernier, je vous propose une chronique sur
celui-ci !
Le film fait suite à Le
Hobbit : un Voyage inattendu et Le Hobbit : la Désolation de Smaug.
Ils sont tous les trois adaptés du livre Le Hobbit (The Hobbit) ou Bilbon
le Hobbit écrit par J.R.R. Tolkien et paru en 1937.
Tout comme dans le trilogie Le
Seigneur des Anneaux (The Lord of the Rings), l'écrivain conte une aventure qui
se déroule dans l'univers qu'il a imaginé, peuplé de nombreuses créatures et de
diverses contrées. Tolkien reprend aussi un élément récurent de la mythologie
nordique : le fameux anneau qui apparaît dès le premier film de la série
du Hobbit. L'écrivain, s'il reprend des personnages déjà existants comme les
magiciens, crée un univers qui lui est propre. On peut ainsi parlé de
mythologie "Tolkinienne" où les Orques, les Elfes et les Hobbits sont existants
au même titre que les Hommes.
Les Nains, avec à leur tête
Thorin Ecu-de-Chêne et accompagnés de Bilbon Sacquet, veulent reprendre le
Royaume d'Erebor qui leur appartient depuis toujours.
Après moult péripéties, ils
arrivent finalement à Erebor où le dragon Smaug garde le fabuleux trésor
enfoui sous la Montagne Solitaire qui constitue le royaume. Après des années de
sommeil, il se réveille et, sentant la menace, attaque Lac-ville, la cité voisine...
Dans ce troisième épisode, on
entre directement dans l'action, sans discontinuité par rapport au second
film : le village est en feu et Smaug continue de le survoler
dangereusement... Cependant, le reptile
est vite oublié et l'action se tourne vers Erebor, où les treize Nains ont
repris possession des lieux. Les habitants de Lac-ville, cherchant un refuge,
sont arrivés là eux-aussi.
L'immense quantité d'or qui se trouve sous la montagne attire tous les peuples mais ce n'est pas la seule motivation : les Nains, forcément, veulent garder leur royaume ; les Elfes veulent récupérer des bijoux qui appartiennent à leur peuple ; Azog, chef des Orques, veut se venger de Thorin et prendre la Montagne Solitaire pour sa place stratégique sur le territoire ; la population de Lac-ville veut l'argent qui lui avait été promis par Bilbon et les Nains pour reconstruire Lac-ville. Enfin, une seconde armée d'Orques menée par Bolg, le fils d'Azog, arrive après la première partie du combat pour prendre les Nains au dépourvu.
L'immense quantité d'or qui se trouve sous la montagne attire tous les peuples mais ce n'est pas la seule motivation : les Nains, forcément, veulent garder leur royaume ; les Elfes veulent récupérer des bijoux qui appartiennent à leur peuple ; Azog, chef des Orques, veut se venger de Thorin et prendre la Montagne Solitaire pour sa place stratégique sur le territoire ; la population de Lac-ville veut l'argent qui lui avait été promis par Bilbon et les Nains pour reconstruire Lac-ville. Enfin, une seconde armée d'Orques menée par Bolg, le fils d'Azog, arrive après la première partie du combat pour prendre les Nains au dépourvu.
La bataille débute et Peter
Jackson reprend des éléments qui fonctionnent : des plans éloignés, des
travellings, des zooms sur certains duels où il se focalise sur les héros
(l'affrontement entre Azog et Thorin ou celui entre Legolas et Bolg). La
musique, toujours dirigée par Howard Shore, complète le tout et donne une
dimension épique à cet immense carnage qui n'est pas sans rappeler la bataille
du Gouffre de Helm dans Le Seigneur des Anneaux : les Deux Tours.
L'attention fournie aux duels apporte du suspens et de la tension.
Au niveau du reste du scénario,
on retrouve, comme dans les autres opus avec Gollum, des prémices du Seigneur
des Anneaux : Dame Galadriel annonce le retour des Ténèbres lorsqu'elle
porte secours à Gandalf, enfermé dans une cage à Dol Guldur. D'ailleurs, et
sans surprise, le Magicien Gris arrive à s'enfuir et cela grâce à Radagast, son
confrère. Un autre indice renvoie à la trilogie : Thranduil, dirigeant des
Elfes et père de Legolas, donne à ce dernier le conseil de retrouver un certain
Grand Pas...
Au niveau des personnages, on
trouve un Thorin qui sombre dans la folie de l'avarice pour mieux retrouver son
âme de leader ensuite. Kili est toujours amoureux de Tauriel tout comme
Legolas, plus en forme que jamais et qui pourrait être champion du monde de
gymnastique de la Terre du Milieu. Bilbon, stratège, parvient à éviter un
combat futile.
En plus de la grande bataille qui
est l'apogée de l'intrigue, de nouvelles créatures apparaissent et des touches
d'humour sont présentes tout au long du film. Enfin, les grands paysages de
Nouvelle-Zélande sont toujours un décor somptueux pour illustrer les aventures
du monde de Tolkien.
Mon avis :
J'ai vu le film en 3D, à mon
grand dam puisque je voulais le voir en numérique, mais au final la 3D rend
bien ! Je trouve cet opus meilleur que les deux précédents, ça bouge plus
grâce à cette grande bataille et je me suis sentie plus investie envers les personnages.
J'ai été émue car les zooms sur les combats donne vraiment de la profondeur à
l'action. Certains éléments m'ont bien fait rire (les différentes montures utilisées par les Nains, par exemple).
La toute fin est une prolepse et
on retourne au début de l'histoire du Seigneur des Anneaux. J'apprécie
particulièrement ce genre de final : le tour de l'Anneau est complet...
Fiona
Superbe cette critique ! Tu me donnes envie de le voir :D
RépondreSupprimerObjectif atteint :p
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